Mathématicien
et logicien anglais. Il a fait "l'algèbre de Boole"
(voir schéma).
S'étant
fait une réputation de mathématicien, il fut pris comme
professeur au Quenn's college de Cork, en Irlande, bien qu'il
n'eut pas de diplômes. G. Boole n'a jamais fréquenté
l'université, il n'en avait d'ailleurs pas les moyens. il
réalisa sa formation en grande partie de façon autodidacte. Il
ne s'intéressa que plus tard aux ouvrages mathématiques qui
seront en fait sa voie, là où il fut reconnu par ses pairs.
Ainsi, Boole commença,
à l'age de 19 ans, à s'impliquer et à mettre en pratique ses
convictions sociales par le biais de l'enseignement de la science
en participant aux activités de l'Institut mécanique de Lincoln.
En 1844, il fut reconnu par la Royal Society pour son oeuvre qui
fait place de « mémoire ». Sa Méthode générale en Analyse
fut publiée par la Royal Society dans les « Philosophical
Transactions ». Ceci marqua un tournant dans la vie sociale et
intellectuelle de Boole.
L'œuvre théorique de Boole
et ses applications:
Plusieurs ouvrages sont parus
où l'on reconnaît à Georges Boole l'exploit d'avoir développé
un langage mathématique portant sur la logique. Ce langage serait
devenu constitutif de plusieurs autres théories applicables dans
plusieurs domaines. On a qu'à penser à la création des
systèmes informatiques, des relais électriques, de la théorie
des probabilités, des théories combinatoires, des circuits
téléphoniques, voir même la théorie de l'information. « le
système inventé par Boole pour donner à la logique sa forme
mathématique n'est pas la structure que notre modernité appelle
« algèbre de Boole ». En fait, tout le travail de George Boole
se résume à ceci: celui d'avoir marqué le départ du
développement d'une nouvelle logique, à la fois symbolique et
mathématique.
Source : Université
de Montréal
|