MPI au Lycée
Jacques Cartier |
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Plan :
1 : | Présentation |
2 : | Notre progression cette année et l'année d'avant |
3 : | Conditions d'enseignement |
4 : | Matériel (informatique et spécifique à MPI) |
5 : | Avis des autres collègues, des élèves, des parents sur l'enseignement |
1 : | Présentation |
L'enseignement de détermination MPI existe au lycée depuis l'année scolaire 2001-2002. D'abord deux groupes ont été crées ; il n'y en quatre désormais.
Nous sommes deux professeurs de physique-chimie qui intervenons dans cet enseignement. On travaille en parallèle... du moins on essaye !
Elle répond bien à l'attente de nombreux élèves intéressés par les sciences et l'usage de l'informatique. En ce qui nous concerne nous avons beaucoup de plaisir à l'enseigner.
2 : | Notre progression cette année et l'année d'avant |
( Pages annexes : Cliquez sur le titre )
3 : | Conditions d'enseignement |
Nous pouvons dire que nos avons des conditions quasi idéales, comme celles décrites dans les documents officiels :
- groupes de 16 élèves
- 3 heures d'affilée
- en salle informatique (20 postes)
- deux armoires où les élèves rangent le matériel
Concernant le nombre d'élèves, on a insisté (et on insiste toujours) pour maintenir ces conditions qui permettent un bon suivi, d'autant quand les activité expérimentales ou informatiques sont permanentes.
Concernant les trois heures
d'affilée. C'est vrai que cela semble long mais cela présente deux
avantages :
- si on doit mettre plus de temps pour certaines activités (les élèves ont
des difficultés ou l'expérience est longue), on prolonge sans problème. Moins
de pression sur les élèves et des expériences qui ne sont pas morcelées,
voilà les avantages !
- on essaye de diversifier les activités : soit 1h d'expérience,
1h d'activité plus documentaire ou d'exploitation, 1h plus
ludique (c'est-à-dire plus axée sur les outils informatiques) ; soit 2h +
1h.
Mais l'idéal est atteint quand physique et informatique se mêle. Et là, ils
n'ont vraiment pas l'impression que c'est trop long !
Concernant la salle informatique.
Nous ne disposions que d'une salle informatisée en physique. Nous avons donc
investit la salle multimédia du lycée. Cela ne s'est pas fait sans poser de
problèmes :
- la salle n'est pas toujours adaptée aux expériences : pas d'eau (mais
les toilettes sont proches !) et le nombre de prises de courant est parfois
juste (il faudrait 2 ou 3 prises pour le côté informatique et 2 prises pour le
côté expérimental)
- on occupe la salle quatre demi-journées ce qui limite du même coup la
réservation de salle pour les autres matières, notamment les
mathématiques et les TPE
Nous disposons de 14 postes récents (COMPAG PRO ou HP
VECTRA, dotations de la région). A ceux-ci se rajoutent 6 postes bien plus
anciens. Nous avons ainsi la possibilité de mettre un élève par poste,
lors des DS ou pour certaines activités.
Le problème le plus délicat fut l'équipement de huit postes en cartes
d'acquisition. La solution : Comme en physique nous avons achetés des
CandiPCI qui allaient sur les postes plus récents, nous avons récupéré les
cartes Candibus et CandiPlus qui ne servaient plus. Là, les 6 plus vieux
ordinateurs nous servent bien ! (On a bien fait de les garder). On complète
alors par deux poste sur chariot pour avoir huit postes équipés de
cartes d'acquisition.
Concernant le rangement du matériel.
Nous avons obtenu d'avoir deux armoires dans la salle pour ranger le matériel. Ainsi
le personnel de laboratoire intervient peu... cela les soulage beaucoup !
Nous gérons nous même le matériel qui est sur place et bouge très peu ; il
sert parfois en physique mais comme l'électricité se fait rare en ce moment...
Voir ci-dessous le détail du matériel utilisé en MPI.
4 : | Matériel |
Nous disposons de logiciels spécifiques :
- REGRESSI (acheté et mis à jour depuis pas mal de
temps)
- Crocodile Physics (dotation région) pour la simulation
- Elwin : logiciel correspondant à la mallette PHYTEX
Nous disposons aussi de toutes les ressources du réseau et de la salle multimédia du lycée qui accueillait l'option informatique :
- sauvegarde des images des postes sur le serveur. Rappel :
20 postes sous Win98 dont 15 récents et 5 plus vieux qui acceptent
CandiPlus.
- configuration des postes gérées par HARP. Aucun poste ne peut être
activé hors du réseau (login + mot de passe obligatoires) ; les profils
élèves sont très restrictifs ( aucun droit de modifications sur le poste de
travail) ce qui n'est pas sans problème parfois quand on veux faire un peu
d'informatique...
- les élèves ont un espace-disque sur les serveurs mais peuvent enregistrés localement sur le poste où il travaille (par voisinage réseau..)au cas où problèmes de réseau
- un vidéoprojecteur sera bientôt en permanence dans la salle (dotation région de cette année). Il s'avère indispensable pour donner des explications collectives, mais surtout pour mettre en commun les travaux de certains et les soumettre à discussion.
- trois scanners, trois imprimantes couleurs série
(mais rendues disponibles à tous grâce à HARP), une imprimante réseau
laser noir et blanc, deux appareils photo numériques,...
En définitive on est assez riche en matériel car il y a plus d'électricité en 2nde, peu en 1èreS et TS. Mais MPI n'est-elle pas là pour en faire bon usage ?
-platines ELECTROME et cavaliers correspondants
(résistances diverses, photorésistances, condensateurs divers, DEL, diodes
diverses, lucioles 3,5V et 6V, AO, transistors, cavaliers fils, potentiomètres
200 W et 1 kW, ... et des
cavaliers permettant de monter dessus n'importe quel composant)
- portes logiques sur supports ELECTROME
- mallette de capteurs (pression, pH, température, ...) de PHYTEX
- capteurs de température CTN
- horloges 555
- mallette et logiciel ELWIN de chez PHYTEX permettant de mettre en
application des notions en rapport avec la conversion analogique-numérique
- 2 jeux de multimètres
- 1 jeu d'oscilloscope (un peu vieux mais cela suffit...)
- 1 jeux d'alimentations +15V –15V
- 1 jeux d'alimentations 6V - 12V continu ou alternatif JEULIN
- 1 jeux d'alimentations réglables MAISON
- quelques fers à souder, tournevis...
5 : Avis des autres collègues, des élèves, des parents sur l'enseignement
L'apparition de cet
enseignement à susciter des polémiques au début : "On prend des
élèves au latin !" disaient certains. Il s'avère que cet
argument est faux au regard des effectifs, d'autant plus que le latin est une
option alors que MPI est un enseignement de détermination à mettre en
parallèle avec SES notamment.
En fait, elle répond tout simplement à une attente des élèves intéressés
par les sciences et l'informatique... même si il faut prendre soin, lors
des réunions d'information, de dire que l'usage de l'informatique et la
programmation ne sont pas des objectifs de l'enseignement !
Une polémique est alors apparue : "Les classes de MPI sont élitistes !". En effet cela pose un problème car au début, par commodité, les élèves étaient regroupés dans deux mêmes classes. Pour remédier à cela, quatre classes accueillent 16 élèves de MPI ( Bilan en fin d'année... ). On voudrait aussi créer deux autres groupes pour accepter la majorité des demandes.
Malgré cela un bon nombre de professeurs étaient contents de l'apparition de cette option : les professeurs de SVT et de math qui voyaient en elle une manière d'attirer les élèves en sciences et de les préparer à la première S ; mais aussi des professeurs d'autres matières qui ont apprécié d'avoir des groupes d'élèves d'un bon niveau et sérieux. Désormais l'option semble bien intégrée au lycée.
Du point de vue des élèves, en général,
il ne sont pas déçus même s'ils l'imaginaient bien différente. Mal
orientés ? Mal informés sur les contenus ? Volonté d'être dans de bonnes
classes au détriment d'un intérêt réel pour la matière ? Sans doute. D'ailleurs
on constate, après trois ans, que de plus en plus d'élèves semblent arriver
en MPI alors qu'ils n'aiment pas l'électricité et / ou l'informatique.
Cela pose alors des problèmes...
Mis à part quelques cas, l'ensemble des élèves trouvent cela est "intéressant"
mais "parfois dur" ou "parfois long, trois heures".
Ils apprécient de faire "beaucoup d'expériences", de "ne
pas être interrogés comme en DS", de "travailler en groupe ou
seul selon les activités" mais trouvent que "il y a un peu
trop d'électricité" et "pas assez d'informatique" . C'est
pour cela, d'ailleurs, qu'on essaye de morceler les trois heures : la dernière
heure est plus récréative et tournée vers l'usage de l'informatique. On
essaye aussi de toucher d'autres matières (chimie et SVT en utilisant des
capteurs adaptés, technologie en créant les montages étudiés...).
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